Athènes par Patrick & Claudine

Nous avons fait appel aux services de Panagiótis Grigoríou pour découvrir Athènes, le temps d’une journée: ce fut une expérience très enrichissante, permettant de découvrir des endroits de la ville en dehors des circuits touristiques classiques et de comprendre un peu mieux la vie contemporaine en Grèce.

Notre guide parfaitement francophone nous a apporté beaucoup d’informations sur l’histoire récente de la Grèce et nous a amenés dans des endroits un peu insolites: un marché de quartier, un petit éditeur, des salles de l’Université, le repaire des anarchistes dans l’ancienne École Polytechnique.

Il était très à l’écoute de nos centres d’intérêts et a su s’adapter à nos attentes. Nous recommandons sans aucune hésitation cette expérience à tous ceux qui veulent sortir des sentiers battus et découvrir autre chose à Athènes que l’Acropole.

Patrick & Claudine W. (Nancy, France)



Athènes, Attique & Thessalie, par Virginie & Pierre Queralt

“Nous avons un beau voyage” titre de l’opérette Ciboulette de Reynaldo Hahn contemporain de Marcel Proust. Le notre de beau voyage se situait en Grèce. Avec notre guide Panagiótis Grigoríou “nous avons fait des découvertes”. Celle de la Grèce après le passage de l’ouragan classe 5: Troïka.

“Les mots me manquent” – Zebda, Pas d’arrangement – pour dire ce qu’est la Grèce après les 3 mémorandums. D’un coté la normalité avec les flots de touristes “classiques” qui visitent la Grèce Antique et chemine sur le circuit type “Ikea” des rues pavées de marbre de Plaka. Tout brille sous le soleil de septembre avec 34° à l’ombre et le Parthénon qui domine. La nuit tout s’illumine pour que les touristes en mal souvenirs puissent acheter un morceau de carte postale d’un époque figée.

A quelques rue du théâtre antique la vraie vie reprend ses droits. Nous y croisons les jeunes qui restent terminer leur journée où les heures ne sont pas comptées. Comme cette jeune barman du Pirée dans un Anglais correct me raconte qu’elle a deux job pour survivre et que c’était beaucoup mieux du temps des Colonels, un temps qu’elle n’a pas connu, un temps béni qui s’invite dans son imaginaire puisque son horizon n’est plus aussi vaste.

Cette idée d’horizon rétrécie est au cœur de ce voyage lui même au cœur d’une dévastation des cœur de ces femmes et hommes qui continuent sans trop savoir pourquoi, telles sont nos possibles projections, telles sont nos impressions, telles sont nos suppositions.

Dans les parcours en dehors des tours opérateurs Panagiótis nous a fait découvrir, les paysages, les habitants, les bâtiments antique, ancien où récent, les infrastructures anciennes où récentes ne sont pas caché dans un au delà.

Ils font tous parti du décor, ils sont cette société Grecque. Comme l’ambiance surannée dans un hôtel de Tríkala au petit déjeuner standardisé. Quelques couples de “seniors” et un voyageur de commerce dans un silence que n’arrive pas à rompre le son “easy listening”.

Alors pour reprendre de l’énergie nous avons prie de l’altitude, respirer l’air de la montagne, la beauté de ces paysages nous baigner dans les rivières, déranger les vaches qui paissaient sur un pont, ressentir l’histoire d’un monastère, d’une chapelle et l’énergie qu’elle offre au promeneur, acheter des herbes médicinales et de l’Ouzo fait maison à une vieille paysanne fort digne dont les rides souriait, acheter du vin d’un cépage importé au 15 siècle par un français, le Sieur Nicolas.

Pour tenter de comprendre un pays Panagiótis nous a proposé entre autre de tiré les fils de son histoire ancienne et récente et actuelle depuis 2010, de tiré les fils de sa géographie actuelle et comment elle se définie, de tiré les fils de ce que ces modifications ont déclenchées et entraîne comme modifications dans la vraie vie des gens, de tiré les fils de comment les gens s’adaptent à la nouvelle donne de faire de chaque moment du voyage un moment d’histoire, un moment de géographie, un moment d’anthropologie, un moment de sociologie, et un moment de partage avec un pays, un peuple, une culture.

C’est tout cela et bien plus encore que nous avons vécue dans ce périple. Nous avions soif et faim de l’immersion la plus grande possible dans ce grand pays sachant que ni l’un ni l’autre ne parlions la langue Grecque et que cela serait un frein pour cette rencontre du troisième type.

Oui la référence au film de science fiction de Spilberg n’est pas usurpée, la situation en Grèce nous apparaît comme extra-terrestre nous qui sommes issus de la classe moyenne, deuxième décile de l’impôt sur le revenu, et vivons en France, encore loin mais pas si loin que cela en y regardant de près.

Avec “Pános” comme il nous a permis de l’appeler notre voyage fût plus qu’un voyage, plus qu’une découverte, ce fût une véritable rencontre avec un pays, des territoires, Athènes et autour d’Athènes, une partie de la Grèce centrale, des femmes et des hommes qui vivent autant ce faire que peu depuis la crise de 2010 et cerise sur le gâteau la relation que nous avons noué avec un homme amoureux de son pays de son histoire, contemplateur et contempteur de son présent.

Nous ne pouvons que vous encourager à découvrir la Grèce avec Pangiotis Grigoríou que ce soit dans le cadre de Terra Incognita, la Grèce et Athènes Autrement ou toute demande sur mesure.

Virginie & Pierre Queralt (France)



Athènes par Sophia

Avec ma fille de 11 ans, nous avons fait il y a quelques jours la ballade pédestre “Athènes Autrement” et c’était absolument passionnant !

Guidée par Panagiótis Grigoríou, l’auteur du blog greekcrisis, également historien et ethnologue, cette promenade dans les rues de l’hyper centre et du centre élargi de la capitale grecque a pour fil conducteur les points marquants de l’époque moderne et contemporaine, à partir du XIXe siècle notamment. Le parcours passe aussi à proximité d’antiquités, forcément, même si elles n’en sont pas vraiment l’objectif.

Au préalable, afin que ma fille ait quelques points de repères, Panagiótis nous a fait un résumé captivant de l’histoire de la Grèce et d’Athènes, de l’époque classique à nos jours. 2500 ans en moins d’une heure, dans un café de la place Sýntagma! Ma fille a écouté cela comme on écoute une histoire, totalement absorbée. Mon seul regret est de ne pas avoir enregistré ce résumé magistral… Elle ne se souviendra pas de tout, mais elle a trouvé que c’était super… euh, non, c’était génialissime!

Il y a d’autres formules sur le site de Greece Terra Incognita, Attique, Thessalie: n’hésitez pas à y aller! Pour cette année il reste des disponibilités à partir du 20 septembre, jusque vers fin octobre.

L’an prochain, il se pourrait bien que nous fassions l’excursion en Thessalie.

Sophia (Paris, France)



Athènes par Emilie &Thomas

Quelle chance nous avons eu de passer ces quelques heures à Athènes en compagnie de Panagiótis, quelle rencontre !

Déambulation dans Athènes très riche, avec le regard plus qu’éclairé de Panagiótis. Mine d’informations, décryptage de la ville, des difficultés quotidiennes des grecs, une visite d’Athènes sous-titrée passionnante.

Panagiótis a su avec grande habilité nous faire partager ses connaissances, ses analyses, avec beaucoup de sagesse et bienveillance.

N’hésitez pas une seconde à visiter Athènes à ses cotés, ce serait une erreur de passer à coté de cette belle opportunité. Nous espérons vivement, continuer notre découverte de la Grèce prochainement, et pourquoi pas accompagner Panagiótis en Thessalie.

Émilie & Thomas (France)



Athènes par Marie, Violette & Frédéric

Nous souhaitions une visite de l’Athènes contemporaine et c’est ce que Panagiótis Grigoríou a très bien compris. Il sait tisser des liens entre le passé antique de la Grèce et l’aspect actuel de la ville.

Dans un français parfait, avec l’art du conteur et sans compter le temps, il pointe les détails qui nous échappent: des impacts de balles sur un immeuble, des magasins fermés en raison de la crise, les chats des rues… Sans fausse pudeur, il décrit la vie quotidienne des Athéniens, de sa famille, de ses amis.

Passe à la demande de la philosophie à la géopolitique contemporaine, de la petite à la grande Histoire. Il parle et nous écoute. Mieux qu’une visite guidée, un dialogue, une promenade entre Européens.

Marie Nicot, Violette & Frédéric Brillet (France)



Athènes par Roland Lüthi

Texte original. Pour les francophones voir la traduction plus bas.

Panagiótis hat für unsere Gruppe von fünf Personen eine eintägige Führung durch Athen zusammengestellt. Wir konnten aus verschiedenen Themen auswählen und entschieden uns für die Herausforderungen für die Griechische Demokratie früher und heute in der gegenwärtig andauernden Krise, den touristischen Blick auf Athen und wie er sich verändert sowie die Geschichte der herrenlosen Tiere in der Stadt, den “Adespotes”.

Der Spaziergang begann am Syntagma Platz mit einer Einführung zu dessen Rolle in der politischen Geschichte und seinen zeitgenössische Denkmälern der Revolte und Verzweiflung. Weiter ging es zum Zappeion, nach Anafiotika, Monastiri, Psiri, Exarchia, die Polytechnische Schule zur Universität und zurück zum Syntagma.

Panagiótis wusste überall etwas zu erzählen und zu entdecken. An mancher Hausecke zückte er seinen Fotoapparat und fotografierte Graffitis oder Adespoten, die nicht nur ein Markenzeichen seinen Blogs Greek Crisis, sondern auch eine stetige Erinnerung daran sind, dass wir angesichts der gegenwärtigen Herrschaftsverhältnisse ruhig ein bisschen weniger folgsam sein müssten.

Panagiótis hat sich viel Zeit genommen, die Hintergründe der griechischen Krise zu erhellen und ist stets auf unsere Fragen und Wünsche eingegangen. Sehr gerne werden wir in Zukunft mit ihm zusammen einen erneuten und hoffentlich optimistischeren Spaziergang wagen.

Roland Lüthi (Zürich, Suisse)

Traduction de la lettre de Roland Lüthi.

Panagiótis a organisé une visite d’une journée d’Athènes pour notre groupe de cinq personnes. Nous avons pu choisir parmi divers sujets et nous avons opté pour les défis de la démocratie grecque avant, comme durant la crise actuelle, pour la vision touristique d’Athènes et son évolution, ainsi que pour l’histoire des animaux sans maître de la ville, les fameux “Adespotes”.

La promenade a commencé sur la place Sýntagma avec une introduction sur son rôle à travers l’histoire politique du pays, et ses lieux de mémoire contemporains, ceux notamment de la révolte et du désespoir. Nous avons poursuivi à Záppion, Anafiótika, Monastiráki, Psyrí, Exárchia, l’École Polytechnique avant de regagner la place Sýntagma.

Panagiótis nous révélait partout dans tous ces endroits visités, leur histoire et leurs anecdotes. Au coin d’un immeuble, il a sorti son appareil photo pour photographier des graffitis et des encarts publicitaires, qui sont non seulement un élément marqueur de son blog Greek Crisis, mais autant, une évocation constante, quant à l’obéissance ou pas, au pouvoir politique actuel.

Panagiótis a mis tout le temps nécessaire pour faire la lumière sur le contexte de la crise grecque, et il a su répondre à toutes nos questions et interrogations. Nous serions très heureux de reprendre le chemin avec lui, et, espérons-le, en étant si possible plus optimistes pour ce qui est de l’avenir.

Roland Lüthi (Zurich, Suisse)



Athènes par Michel

La semaine dernière, j’ai demandé à Panagiótis de me faire découvrir une autre Athènes. Pendant plus de 4 heures nous avons parcouru ensemble le centre d’Athènes, Pláka et les venelles d’Anafiótika, le quartier de l’école Polytechnique, et bien d’autres lieux encore.

C’est passionnant d’avoir à ses côtés un historien qui raconte l’Histoire récente, et souvent méconnue de la Grèce, les petites histoires et les anecdotes et qui nous fait découvrir les traces tangibles d’un passé et d’un présent pour le moins agités.

J’ai aussi pu bénéficier des connaissances de Panagiótis sur les aspects de la vie économique et sociale d’aujourd’hui, ainsi que de ses recommandations en termes de gastronomie et de “bons plans”. C’est à faire et à refaire sans modération !

Michel A. (Paris, France)



Athènes & Cyclades en voilier par Denis

Le projet de notre voyage en Grèce est né de la lecture du blog Greek Crisis de Panagiótis et d’une envie de fouler les lieux dont les histoires fondatrices sont les nôtres. Nous avons eu la chance de pouvoir partir avec nos 5 enfants, de 17 à 28 ans, fin août et nous avons rejoint le bateau que Panagiótis avait affrété dans la marina d’Athènes.

Le temps de quelques courses et de l’installation dans de spacieuses cabines, pour la plupart d’entre nous, c’était la première expérience dans un voilier, nous avons pris la mer.

La première étape de notre traversée nous conduira à l’île de Kéa. La force des vagues alors mis certains d’entre nous à l’épreuve. Après quelques pas dans un joli port, nous sommes allés découvrir l’intérieur de l’île et ses coteaux entièrement travaillés par l’homme.

Du haut du village-capitale de l’île, bien caché pour être protégé des vents et des incursions étrangères d’autrefois, nous avons pu admirer, entre les murs blanchis des ruelles étroites, les derniers rayons du soleil tombant dans la mer et à l’horizon les sombres silhouettes des îles voisines.

La première nuit dans le bateau a rassuré les membres de l’équipage les plus inquiets et chacun ayant retrouvé des forces, nous sommes repartis pour… Malgré les vagues encore fortes, la maitrise de notre skipper a permis une agréable seconde étape.

Les évocations de notre guide, la rudesse des paysages et la solitude de quelques ruines nous parlent bien de l’âpreté de la vie des îliens jusqu’à l’essor des communications aisées qui vont entrainer exils pour Athènes ou plus loin encore, et afflux touristiques, et ainsi, profondément modifier la façon de vivre de ces îles.

Toujours sous un ciel bleu pur, nous atteignons Kythnos tout d’abord en mouillant dans une merveilleuse crique à double plage de sable blanc. Personne ne résiste et tous se précipitent à l’eau… Tous sauf le skipper qui s’accorde une sieste dans la carrée.

Avant la fin d’après-midi, nous repartons pour trouver une place dans le port de Mérichas. Plus vaste que notre précédente étape, les quais offrent une variété de boutiques et un va et vient où se mêlent gens de l’île, résidents de l’été et touristes de passage au gré des arrivées des ferries. Nous dînerons ce soir-là, tranquillement, autour de notre skipper dans une taverne du port.

Le choix est fait, pour notre troisième journée, de retourner profiter des richesses de notre double plage. Nous découvrons plus attentivement des fonds marins palpitants et nagerons jusqu’à une belle crique aux galets chauds et incroyablement colorés.

De retour sur notre bateau, certains en profiteront pour peindre, jouer tranquillement de l’ukulélé ou échanger avec Panagiótis sur les mythes et l’histoire des premiers occupants de l’île. En fin d’après-midi nous regagnerons notre place au port, puis partirons en bus découvrir la capitale de l’île Kythnos à l’intérieur des terres.

Parcourant ses ruelles blanchies et ses boutiques parfumées en zigzaguant entre les autres visiteurs, nous imaginons sans peine ce que doit être la cohue estivale. Grâce à Panagiótis, nous oserons commander des plats encore inconnus à nos palais et nous nous régalerons encore une fois.

Le quatrième jour sera celui du retour. La mer reste agitée et ceux qui affronteront les vagues seront tout couverts de sel tels de vieux loups de mer à leur arrivée à Athènes.

Pour chacun, ce fut une belle aventure. Merci Panagiótis.

Denis D. (Grenoble, France)